Les concerts
« A la sortie du premier album, j’étais assez rassuré, parce que les critiques, ça me touche vraiment, les bonnes comme les mauvaises. Et j’ai eu de la chance, parce que les critiques étaient plutôt bonnes. Après, il y a une relation avec le public qui s’est installée. Je suis à chaque fois très ému de monter sur scène et de rencontrer tous les gens qui ont acheté l’album et qui viennent me voir en concert. »
« La scène a une saveur particulière parce qu’il y a un vrai danger, une confrontation avec le public. Il faut être à la hauteur pour ne pas se planter. On n’a qu’une prise puisque c’est en direct. Et il y a beaucoup d’adrénaline et d’excitation. »
« Avant de monter sur scène, il y a une électricité qui se met en mouvement en nous et, avec le groupe, on se sent très excité, on a très envie de chanter et de découvrir les gens qui sont dans la salle.
Avec mes musiciens, on a parcouru les routes et on a fait vivre cet album, on l’a emmené un peu ailleurs. Il était folk, il est devenu un peu plus pop folk rock.
Il faut porter les chansons et puis, les chansons, au bout d’un moment, on a envie de les faire vivre autrement. On ajoute un nouvel instrument, on l’esssaie, c’est de l’expérimentation en direct lors des concerts. »
« Dès que j’écris une nouvelle chanson, j’ai tout de suite envie de la tester sur scène. J’aime bien arriver en répétition, juste avant le concert, et dire aux musiciens : allez, on va essayer une nouvelle chanson. Puis, on la joue juste dix minutes, et on se la fait le soir devant les gens, sans dire qu’on ne l’a pas du tout répétée. Et ça, c’est excitant, parce qu’on ne sait pas du tout vers quoi on va. Et ça change du quotidien, du track list habituel, et ça amène des nouveautés. »