« La fascination de la célébrité, je ne comprends pas »
« Si j’ai pu nouer de vraies relations amicales après la Star Ac ? Oui. Surtout dans la musique. C’est à la fois plus facile de nouer des relations, et beaucoup plus compliqué. Les filles, les gens sont beaucoup plus nombreux à venir vers moi. Alors, on se pose la question de l’honnêteté, on devient plus méfiant et on se protège davantage. Les musiciens qui m’accompagnent sont devenus des amis, je leur fais entièrement confiance. Après, il y a d’autres potes que j’ai rencontrés, où je sens bien que c’est assez intéressé. On est pour eux une sorte de faire-valoir, ou je ne sais pas trop. Mais ce n’est pas très grave, tout ça… »
« La fascination des gens à l’égard de la célébrité, c’est une chose que je ne comprends pas du tout. C’est pour ça que ça me fait flipper. En même temps, ça me touche réellement. Mais quand je vois des jeunes filles qui m’attendent à la sortie des télés, sous la pluie, des gens qui viennent avec des gamins… Je leur dis : c’est très très gentil, mais mettez-vous à l’abri, il pleut, là. On me répond : non, on est trop content de te voir… Après, si c’est là qu’est leur plaisir…»
« J’essaie de ne refuser aucun autographe ou aucun bisou. Si, en accordant trois secondes de mon temps, je peux rendre une personne heureuse pendant trois heures, c’est la moindre des choses. »
« Ce n’est pas plus gênant que d’être pistonné »
« La Star Academy, ça a été un tremplin. Ce n’est pas plus gênant que d’être pistonné par un mec qui a travaillé dans une maisons de disques, et qui connaît quelqu’un qui va déposer ton album directement sur le bureau du patron.
La Star Ac, pour moi, c’était juste un moyen d’arriver plus vite aux portes des maisons de disques. Parce que c’est très difficile, pour un inconnu, d’arriver avec une maquette en disant : voilà, je fais des chansons, ça vous dit ? Ben non, ça ne leur dit pas…
Après la Star Ac, tu es un peu connu, tu as une expérience des plateaux télé et d’une tournée. Tu peux plus facilement arriver dans le bureau du patron en lui disant : j’ai un projet, j'ai envie de faire de la musique personnelle, assez folk, acoustique. Si vous avez envie de partager cette aventure avec moi, allons-y ! »